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Entreprise fintech : Découvrez les missions et activités clés

En 2023, plus de 40 % des recrutements dans la finance concernaient des profils liés à la technologie. Les réglementations évoluent plus vite que les habitudes de paiement, bouleversant les modèles traditionnels. Certaines entreprises, bien qu’ancrées dans le secteur financier, ne détiennent jamais d’argent de clients sur leurs comptes. Des métiers émergent à l’intersection de la cybersécurité, de l’analyse de données et de la conformité. Les stratégies d’innovation et les parcours professionnels se transforment, imposant une adaptation continue aux nouveaux outils et aux attentes du marché.

Le secteur fintech : panorama et enjeux actuels

L’irruption des entreprises fintech n’a rien d’anecdotique. Leur présence redessine les contours de la finance : nouveaux usages, nouvelles attentes, et une volonté farouche de placer le numérique au centre du jeu. Déjà près de 900 sociétés en activité, rien qu’en France. Résultat visible : 30 000 recrutements en une seule année, 2022. Plus personne n’utilise seulement sa banque “classique” : Lydia, Leetchi, KissKissBankBank sont devenues familières. Ouvrir un compte, gérer ses économies, investir via des plateformes ou même financer un projet collectif, tout passe désormais par ces nouvelles solutions, accessibles en quelques clics.

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Pour tenir cette promesse, les fintechs mettent en œuvre des technologies de pointe : blockchain pour verrouiller les transactions, intelligence artificielle afin d’affiner la gestion du risque, cloud computing pour offrir de la puissance à la demande, API et open banking pour connecter les services plus facilement que jamais. Un acteur comme Treezor symbolise ce virage. En mettant à disposition une offre Banking-as-a-Service, il permet à des startups comme Pixpay, Swile, ou Shine de s’appuyer sur une ossature bancaire solide tout en développant leur propre identité.

Ce rythme effréné s’accompagne d’une réglementation qui serre la vis. DSP2, RGPD, exigences KYC/KYB : l’agilité technique ne sert à rien sans respect des règles. ACPR, Banque de France, BCE veillent au grain ; TRACFIN est sur le pont pour repérer les dérives. Les alliances s’accélèrent : Barclays s’associe à Simudyne pour booster son IA, Boursorama tire avantage du soutien de la Société Générale.

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Le tissu sectoriel se densifie : pôles comme Finance Montréal et la Station Fintech Montréal hébergent startups ambitieuses, experts, événements. Bpifrance injecte du carburant dans cette transformation. L’innovation ne s’arrête plus à la technique : relation client, confiance, sécurité des échanges, même le rôle sociétal de la finance évolue.

Quelles missions pour les entreprises fintech aujourd’hui ?

La fintech fait figure de véritable force de transformation, installée dans la durée. Sa raison d’être s’est précisée, portée par des ambitions multiples et des ruptures méthodiques.

Voici précisément autour de quels axes se concentrent les missions stratégiques des entreprises du secteur :

  • Lancer et imaginer des services financiers inédits au cœur du business model.
  • Développer à toute vitesse des solutions : paiement mobile, banque en ligne, gestion automatisée de portefeuille, crowdfunding… L’offre ne cesse de s’étendre.
  • Mettre en place une expérience utilisateur fluide et réactive, à l’image de Lydia, Pixpay ou Swile, pour rendre la banque plus simple et plus humaine.

Au centre de ces avancées : la maîtrise de la blockchain, du cloud computing, des protocoles API. Treezor concrétise cette nouvelle ère en proposant une banque clé en main, externalisée, sécurisée, pour que les jeunes entrepreneurs puissent se concentrer sur la valeur ajoutée, pas sur la technique pure. Mais il en faut plus : chaque innovation doit également répondre aux règles (DSP2, RGPD, KYC/KYB), anticiper l’évolution des textes, garantir une sécurité irréprochable.

Les professionnels du secteur ne se limitent plus à développer des outils. Ils conçoivent, testent sans relâche, cherchent les failles avant que d’autres ne les exploitent, défendent la donnée. Anticipation, gestion du risque, innovation continue, création de la confiance, ces exigences structurent le travail quotidien. Les entreprises fintech rassemblent désormais ingénieurs, analystes, designers et experts réglementaires : toutes ces expertises convergent vers un même objectif, refondre la finance pour coller aux usages et aux besoins d’aujourd’hui.

Des métiers en pleine évolution : qui façonne l’innovation financière ?

L’éventail des métiers présents dans les entreprises fintech s’élargit presque aussi vite que le secteur lui-même. Sur la ligne de crête entre finance et informatique, le Fintech Specialist orchestre l’arrivée des nouvelles technologies dans la maison : blockchain, intelligence artificielle, cloud, API. Ce professionnel s’entoure d’une galaxie d’experts : data scientists pour prédire les tendances, développeurs full stack pour concevoir l’expérience, ingénieurs IA pour accélérer l’automatisation.

La montée des cyber risques place sur le devant de la scène l’ingénieur en sécurité informatique et l’expert en cybersécurité. Leur mission est claire : empêcher la faille, sécuriser le moindre échange, installer la confiance. Autour de ce noyau, des product managers adaptent l’offre aux attentes, des UX/UI designers perfectionnent chaque écran, pour que l’innovation technique devienne synonyme de simplicité.

Les trajectoires se réinventent. Un consultant fintech accompagne la mutation technologique des grandes banques ou des jeunes pousses. Le chef de projet fintech orchestre les expertises, veille à l’équilibre entre ambition technique et cadre légal. Certains, plus audacieux, fondent leur propre startup fintech pour explorer de nouveaux usages. Près de 30 000 emplois créés en 2022 marquent cette capacité à inventer des métiers, à redéfinir la finance, à installer l’innovation comme nouvelle norme.

fintech finance

Conseils concrets pour rejoindre une entreprise fintech et s’y épanouir

Travailler dans la fintech exige une double compétence aiguisée : la culture finance aussi bien que l’expertise informatique et data science. Les recruteurs ciblent principalement les profils Bac+5, issus d’écoles d’ingénieurs ou titulaires de masters en finance, informatique, ou big data. Les formations dédiées se multiplient d’ailleurs et intègrent désormais la blockchain, le travail sur API, le cloud computing.

Pour faire ses premiers pas dans la fintech, voici les démarches à envisager en priorité :

  • Privilégier les expériences immersives : stages, alternance, participation à des projets concrets en startup ou au sein d’acteurs phares comme Lydia, Treezor, Pixpay ou Shine.
  • Assimiler le contexte réglementaire : comprendre RGPD, DSP2, les exigences KYC, et s’actualiser sur les évolutions dictées par l’ACPR, la Banque de France ou TRACFIN.
  • Développer sa maîtrise de l’open banking, sans négliger l’anglais technique, car la fintech joue de plus en plus à l’échelle mondiale.

La veille permanente s’impose : surveiller les nouvelles offres, les partenariats entre établissements traditionnels et fintechs, les innovations dans le paiement mobile ou la gestion automatisée. Intégrer un réseau, participer à des évènements, s’entourer de profils expérimentés et curieux est devenu un véritable accélérateur de progression.

Mais la clé, c’est d’entretenir une soif d’apprentissage et une réactivité à toute épreuve. Le savoir-faire technique donne accès au secteur, mais ce sont l’agilité, l’esprit d’innovation et la capacité à penser la finance autrement qui dessineront la trajectoire de ceux qui relèvent le défi. Le terrain de jeu est immense : à chacun de tracer sa voie.

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